FAQ

Les questions les plus fréquentes sur la RFID

Les réponses aux questions que vous vous posez au sujet de la technologie RFID et de ses applications.

La RFID (Radio Frequency Identification) est une technologie d’identification électronique qui permet l’échange de données entre un lecteur et une puce. Cette technologie permet la collecte, le partage et l’utilisation des données à des fins d’identification et de traçabilité.
On distingue la RFID passive de la RFID active. Un tag RFID passif ne possède pas de source d’énergie propre. Le champ électromagnétique émis par l’antenne du lecteur RFID permet d’activer la puce RFID et ainsi de lire les informations contenues dans sa mémoire. A l’inverse, un tag RFID actif embarque une énergie propre – batterie ou pile. Il fonctionne de façon autonome.
Il existe plusieurs fréquences RFID passives. La basse fréquence (BF – 125 kHz ou 134 kHz), l’ultra haute fréquence (UHF soit 850-960 MHz) ou Rain RFID et la haute fréquence (HF soit 13,56MHz). La technologie NFC (Near Field Communication) est un sous-ensemble de la HF.

Il existe plusieurs différences entre la RFID UHF et la NFC :

  1. La fréquence

La RFID UHF est basée sur la bande de fréquence 850-960 MHz et la NFC sur la fréquence 13,56 MHz.

2. La performance de lecture

Il est possible d’identifier plusieurs tags RFID UHF en même temps, en seulement quelques secondes et jusqu’à une distance de 20 mètres. Les tags NFC sont lus unitairement et au contact.

3. Le mode de lecture

Pour lire un tag RFID UHF, il faut un lecteur spécifique. Un tag NFC peut être lu avec un smartphone, ce qui facilite l’accès aux informations.

4. Interférences

La RFID UHF fonctionne en utilisant la composante électrique de l’onde radio, tandis que la NFC utilise la composante magnétique de l’onde radio. Cette dernière a un taux de transmission de donnée de 106kbps à 424kbps tandis que la RFID UHF a un taux de de 40kbps à 640kbps. Cela signifie que la RFID UHF transmet les données plus rapidement et offre une plus grande distance de lecture, mais les ondes radio sont plus sensibles aux interférences causées par les métaux et les liquides.

5. Coûts

L’investissement initial pour la mise en œuvre de la NFC est moins important que pour la RFID dans la mesure où, dans le cas du système RFID, il faut prendre en compte le coût des lecteurs.

Pour en savoir plus consultez notre article Tag UHF vs tag NFC : quelles différences ? Que choisir ?

Il existe plusieurs différence entre la RFID et le code-barre :

1. La distance de lecture

Avec la RFID passive, un objet peut être identifié à une distance allant de quelques centimètres à 20 mètres ! Un code-barres peut être lu à une distance maximale de 1 à 2 mètres.

2. La vitesse d’identification

La RFID permet des identifications multiples et aveugles d’objets en quelques secondes. En revanche, il n’est possible de scanner qu’un seul code-barres à la fois.

3. Le contact visuel

Même intégrée dans un matériau (béton, caoutchouc, plastique, métal…) et invisible, le tag RFID peut être identifié. Un code-barres n’est plus détectable dès qu’il est recouvert par des substances comme la saleté, l graisse, les liquides, etc.

4. La mémoire

Il est possible de stocker beaucoup plus de données dans un tag RFID (jusqu’à 64 Kbits). La capacité de stockage du code-barres se limite généralement à des informations génériques telles que le nom, le numéro de série et le fabricant.
La donnée enregistrée dans un Datamatrix ou QR code est fixe alors que la donnée dans la mémoire d’un tag RFID peut être modifiée.

 

Pour en savoir plus, consultez notre article Quelle est la différence entre la RFID et le code QR ? Quelle est la meilleure solution pour votre activité ?

La RFID passive est utilisée dans de nombreuses applications : la gestion du linge, le suivi de production, la gestion de stocks, la traçabilité d’objets (outillage, pièces détachées, produits finis…), la traçabilité des EPI, le suivi de maintenance, la localisation d’actifs, l’identification d’animaux de rente ou domestiques

La distance de lecture d’un tag ou d’une étiquette UHF dépend de nombreux facteurs : le type de tag (design de l’antenne, type de puce…), le type de lecteur (fixe ou mobile, puissance de l’antenne…), le support et l’environnement (présence de métal ou d’eau par exemple), le nombre de tags dans l’environnement…

Dans des conditions optimales, la lecture peut se faire jusqu’à une vingtaine de mètres. A l’inverse, dans des conditions particulièrement rudes, par exemple lorsque le tag est intégré dans certains matériaux (béton, plastique, bois…), la distance de lecture peut être atténuée.

La technologie RFID passive dispose de plusieurs fréquences d’utilisation qui répondent aux contraintes et aux besoins de l’application :

  • La Basse Fréquence BF (125-134 KHz) utilisée pour le suivi des animaux d’élevage et des animaux domestiques, etc.
  • La Haute Fréquence HF (13,56 MHz) utilisée pour des applications telles que le contrôle d’accès ou le suivi de matériels de location.
  • L’Ultra Haute Fréquence UHF (840 – 940 MHz) également connue sous le nom de Rain RFID, le plus souvent utilisée pour les inventaires, la traçabilité d’actifs, le suivi de la maintenance…

La RFID utilise le rayonnement radiofréquence pour l’identification de tags et étiquettes RFID.

Un système RFID permet l’échange de donnée entre un identifiant et un lecteur. Pour fonctionner il comprend un identifiant, un lecteur mobile ou fixe composé d’un module OEM RFID et d’une antenne intégrée ou externalisée et un système informatique pour traiter les données collectées.

L’EPC UHF Gen2 V2 de GS1 est un standard libre de droit constituant le référentiel mondial pour le marquage RFID UHF des produits manufacturés. Il est indépendant des différentes réglementations régissant l’utilisation des bandes UHF dans le monde.

Les smartphones (avec NFC) peuvent lire une puce NFC. En effet, ils ne peuvent pas lire les puces UHF et BF.

Dans la mesure où les puces peuvent avoir une durée de vie due plusieurs dizaines d’années, la durabilité d’un tag va essentiellement dépendre de son packaging et de l’environnement d’utilisation. Par exemple, un tag qui est soumis régulièrement à de hautes températures au four va moins résister dans le temps.

Le coût d’un tag dépend de la puce mais plus encore du packaging pour une durée de vie longue et une résistance en environnement industriel et de la capacité mémoire.

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